vendredi 8 novembre 2013

prendre la vie de quelqu'un et la réduire en cendres comme une beedi

Être Dieu, nous dit J. Thayil dans Narcopolis-Bombay, c'est prendre la vie de quelqu'un et la réduire en cendres comme une beedi". Mais les beedis étaient, originellement, vendus dans un paquet lui-même fait d'une feuille cousue avec un fil: structure en abîme, le monde entier dans la bouche de l'enfant Krishna.

lundi 2 septembre 2013

le "telephone bidi" ça n'est plus du bidi !

D'accord ça ne s'éteint pas... mais un bidi, merde, ça s'éteint tout seul, et ça se rallume, ou bien on le fume d'un coup, ou bien on profite d'une deuxième demi-saveur ! Ici, rien, pas de goût, texture mièvre, on a rajouté un adjuvant, on fait autre chose, on n'est plus dedans. On est loin de Chandrigarh, classe très moyenne très accrochée à son smart-phone qui lui, c'est sûr, ne s'éteint jamais d'images plates, inodores, dans un voile et sans même d'énigme...

vendredi 30 août 2013

N° 502 giasuddin biswas's pataka biri

le N° 502 giasuddin biswas's pataka biri est en fait, un bidi de type "ganesh fil rouge', mais plus épais, plus chargé en nicotine sans doute, plus proche peut-être d'une cigarette, mais au bel arôme encore !

mardi 27 août 2013

grand classique ! le mangalore ganesh bidi !

les mangalore ganesh beedies, fabriqués à mysore, sont sans doute les plus populaires et les plus répandus, caractéristiques dans leur joli petit paquet rose ! ligaturés d'un fil rouge, ils correspondraient aux bidis les moins riches en nicotine (les moins coûteux également, bidis des "intouchables") mais n'en sont pas moins pourvus d'un sympathique effet de pointe à la deuxième ou troisième bouffée. attention cependant, on trouve dans le même sachet, parfois, des bidis très fins et cerclés cette fois d'un fil marron foncé, qui ont vraiment très peu d'arôme, quoi que plus forts à priori en nicotine.

pas mal du tout, le amir biri

le amir biri  ... est un biri, et possède donc cette belle teinte de la feuille de tendu, plus pâle, plus ferme en texture, qu'on ne retrouve pas dans le bidi classique. l'effet "psychodysleptique" en bouffée est moins net qu'avec le ramakrishna biri de bénarès, mais bien sympathique aussi; et puis, si le paquet garde l'aspect typique et si sympathique de petit cône, l'intérieur du sachet est doublé de plastique, ce qui, là aussi, protège l'arôme !

amir biri

le top: le ramakrishna biri ...


le top: le ramakrishna biri, acheté à Varanasi... mais c'étaient aussi les tous premiers, non ? le grand tourbillon, c'est là, et quelque chose de non-nicotinique, de... tendu, justement, qui se donne... bref, si vous en dénichez, vous me ferez plaisir !!! de plus, il est vendu sous blisters en plastique, et, si l'on n'a pas le charme et l'exotisme du petit cône de papier habituel, l'arôme se conserve très longtemps !

dimanche 17 mars 2013